L'Abeille

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Mali – 22 décembre 2012 – Bamako

Ça y est, après pas mal de travaux et de recherches, les deux véhicules se préparant à rentrer en France sont parés. Il reste encore quelques détails à améliorer, des travaux à effectuer mais nous y sommes. Les deux 2CV sont sur les starting blocs (cf. photos).

 

Mais le parcours du combattant ne fait que commencer. Il a fallu trouver un mécanicien qui connaisse la simplicité de ces machines et surveiller le travail pour être sûr que tout n’est pas fait « à l’africaine ». On m’a par exemple proposé de réparer certaines parties du moteur avec des pièces de Mercedes, de réparer les feux avec des boîtes de paquets de cigarettes ou de mettre des amortisseurs 4*4 pour rehausser le véhicule de 30 centimètres… Je ne parle pas de la sono car j’ai même eu le droit à la visite d’un électricien local me proposant de mettre des enceintes sur ma galerie et une dernière taillée sur mesure prenant toute la taille du coffre. Comme il dit, « idéal pour bien écouter la musique ».

 

L’épisode du contrôle technique vaut à lui seul un petit paragraphe. Ici, toutes les voitures sont soumises à un contrôle annuel afin de vérifier leur « bon état ». Qu’on s’entende, si, moi, en tant que « toubab », je mets les pieds là-bas, je suis sûr que ma voiture sera désossée et qu’on me demandera de réparer le petit trou dans le châssis que personne ne voit. Mais, en envoyant un ami malien, c’est beaucoup plus relax. Tout d’abord se loue à l’entrée du site un extincteur et un triangle de signalisation qui doivent obligatoirement être présents dans la voiture. On amène ensuite la voiture sur le lieu d’inspection, le technicien fait le tour de la voiture en discutant avec le chauffeur, vérifie la présence de l’extincteur et du triangle de signalisation, puis signe la décharge. Le tout prend environ 3 minutes et la voiture s’élance à nouveau (après avoir rendu les éléments loués à l’entrée du site) sur les routes du Mali. Je préfère donc ne pas m’étendre sur la qualité du parc roulant.

 

Le jour du départ n’est pas encore fixé. Il va falloir acheter de nombreuses pièces, faire encore quelques réparations, récupérer les papiers possibles pour traverser les différentes frontières, collecter les informations de sécurité sur le meilleur chemin à suivre, puis s’élancer, cheveux au vent, à environ 40 km/h, jusqu’en France…

 

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22/12/2012
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