L'Abeille

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SRBH – 2 – 31 janvier 2011 – Afghanistan – Préparation

Quelques bouteilles sont revenues. Avec des messages pas toujours encourageants, d’autres réalistes et certains faisant naître une lueur d’espoir. Bizarrement, on s’attendait à un peu plus de solidarité de cavaliers aux long cours, mais certains sont restés plus qu’évasifs (Emile et Stéphane, ce n’est pas pour vous, bien au contraire). C’est dommage. Par contre, on a reçu des retours et supports inattendus qui nous permettent d'y croire.

 

On commence à prendre contact avec les autorités des pays traversés, à tâter un peu le terrain, et l’Iran tout autant que la Turquie ne semblent pas opposées au projet, au contraire. Certaines ambassades françaises accueillent aussi l’idée avec enthousiasme, d’autre restent plus réservées.

 

Parallèlement, il faut commencer à chercher des chevaux. Il y a déjà Anar, qui appartient à Helene, mais il en manque trois. La raison et les conseils nous ont fait statuer sur quatre chevaux et, si on trouve, un chien. Kaboul n’est pas l’endroit idéal pour trouver des chevaux. Le mieux étant d’aller dans le Nord de l’Afghanistan, dans les provinces de Balkh, Jawzjan, Kunduz… Mais les conditions sécuritaires et le travail ne nous permettent pas ce luxe.

 

Il existe bien un bazar de chevaux à Kaboul, avec une vingtaine de bêtes, mais on n’y trouve pas notre compte. Il y a bien un petit pie, nommé Abrach, qui attire notre œil mais qui, finalement, ne fera pas notre affaire.

 

C’est par le bouche à oreille et l’aide des fermiers qui s’occupent d’Anar que nous trouvons trois chevaux sur lesquels nous plaçons tous nos espoirs. Un veto français présent à Kaboul (merci Charles-Arnaud) nous donne les premiers éléments de base en termes de vaccinations et de conseils, ainsi qu’une approche de la législation européenne : ça parait très très difficile. Mais qui ne tente rien, n’a rien !

 

L’Afghanistan nous ouvre également doucement ses portes, et le Ministère de l’Agriculture afghan nous aide avec ses faibles moyens. Premier point : en dehors de la rage, il n’existe pas d’autres vaccins disponibles ici pour les chevaux. Les papiers non plus n’existent pas et un aucun accord international… Ça, c’est fait !

 

Un autre problème nous titille : le sexe des chevaux. En Afghanistan, il y a bien sûr des juments mais elles sont principalement « confinées » dans certaines régions ou à la maison. On ne les monte pas. Les hongres, très très peu ; les entiers, beaucoup. Et faire la route avec quatre entiers, bof… Surtout si l’on rentre en Europe où il sera très fréquent de croiser des juments. Castrer les chevaux : ils sont déjà assez âgés et il faut du temps pour que les hormones redescendent et, pour terminer, pas évident de trouver un veto qui sachent faire ça ici. Il y a bien un paysan qui m’a proposé d’exploser les testicules des chevaux entre deux briques, mais l’idée ne m’a pas séduit. Bref, chercher, il faut continuer à chercher.

 

 

Few bottles came back. With some good, bad, or realistic news. We are expecting a bigger solidarity from riders used to long trip, but most of them were very distant (Emile and Stephane, this is not for you). But we received a lot of unexpected help and feedbacks that gave some good reasons to believe in the project.

 

We start to establish some contacts with countries crossed, to assess their point of view. Iran and Turkey are not opposed to the project. Some French embassies are welcome the idea with enthusiasm, others are more reserved.

 

In the same time we have to find horses. Anar is already there and belongs to Helene, but three others are missing, as we have finally decided to do the trip with four horses, and, if possible, a dog. Kabul is not the best place to buy horses. Ideally, we should go in the North (Balkh, Jawzjan, Kunduz…) but we cannot do it because of the security situation and our jobs.

 

Even in the horse’s bazaar in Kabul we cannot find what we want. Only a little skewbald horse named Abrach keeps our attention, but finally, he will not feet.

 

With the Arab’s phone and the support of our farmer we found three additional horses. Done! A French vet present in Kabul (thanks Charles-Arnaud) gives us firsts elements and advices according to the European law and vaccinations, and clearly, it is nearly impossible. But if we do not try… Afghanistan, slowly, starts to support us and the Ministry of Agriculture supports us with his low means available. First points, out of the rabies vaccine, not others vaccines are available here for horses. Official papers (still for horses) do not exists also!

 

Another topic could be problematic: sex of horses. In Afghanistan, of course, there are some mares, but they are mainly confined in some regions our houses, and we do not ride them. Gelding are very rare, and stallions are everywhere. Doing this trip with four horses could be very tricky, mainly in Europe where we might cross a lot of mares. To castrate horses: they are already quite old and hormones need time to decrease, and, also, we are not sure that we can find a vet ale to do it. At least, a farmer was ready to do it with two stones, but I was not very seduced by the idea…. We have to keep searching…



31/01/2011
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