L'Abeille

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SRBH – 4 septembre 2011 – Athènes (Grèce)

C'est reparti... Après quelques semaines sans pédaler, me voici à nouveau sur la route, plus exactement à Athènes.

 

Sensation bizarre que de quitter la Turquie qui m'a accueilli pendant quatre mois, de me plonger dans une nouvelle langue, un nouvel alphabet (le troisième depuis le départ), de découvrir une nouvelle culture, architecture...

 

Que dire de la Turquie... Beaucoup de sentiments se mélangent, et il me faudra probablement pas mal de temps pour faire le bilan de tout ce que j'y ai appris et ressenti. Mais, en quelques mots, j'ai quitté ce pays avec le sentiment que ce dernier est en en pleine croissance et construction, qu'il se cherche une identité, hésitant entre Occident, Orient ou un mix des deux. La population n'est pas encore consciente de toutes les richesses qu'elle a à sa disposition, de son héritage, et se dirige (un peu trop) régulièrement vers ce qui semble facile et pratique, mais pas forcement durable... Une nature superbe et sauvage peut côtoyer des barres d'immeubles implantées sans aucune réflexion au milieu de celle-ci, tandis que la population ne cherche en rien à préserver ce capital, bien plus intéressée par des mouvements de masse (internes comme touristiques), plus faciles à maîtriser et tellement plus rentable ! Mais, d'un autre côté, il est toujours facile de rencontrer de belles personnes, prêtes à vous aider sans arrière-pensées, tant qu’on reste loin des sentiers touristiques. Après, c'est beaucoup plus difficiles.

 

Ceci étant dit, après avoir pris quelques ferrys depuis Bodrum et traversé le Dodécanèse et le Cyclades, me voici à Athènes, où une partie de la ville et de la vie semble s'articuler autour de l'Acropole et des ruines éparpillées partout dans la ville, alors qu'une autre semble diriger vers le Pyrée et son port.

 

Le rythme me paraît tellement différent de ce que j'ai pu observer en Turquie, le mot « méditerranéen » semblant prendre toute sa dimension. Les îles offrent une sensation de sérénité, rythmée par les bateaux qui les desservent et les visitent, offrant un véritable spectacle aux autochtones, tandis que les façades blanches aux volets colorés (le plus souvent bleus) se ferment à l'heure de la sieste !

 

De son côté, Athènes impressionne par son passé et ce qui est fait aujourd'hui pour le préserver et le mettre en valeur. À l'histoire se succède l'histoire et il n'est pas difficile de s'y retrouver tant tout y est concentré. Le présent y est moins glorieux, sans charme et beauté mais, au moins, il ne jure pas.

 

Demain, la route reprend réellement, et mes petits mollets en tremblent d'avance (sans parler de mes fesses) !!!

 

Quelques nouvelles photos....

 

 

After few weeks of rest, it is the moment to "re-start", from Athens this time.

 

Strange feeling to be in a new country, to dive in a new culture, language, alphabet, after spending nearly 4 months in Turkey.

 

What can I say about Turkey. So many sensations are presents, that I might need some time to do a "balance sheet" of what I learnt and saw. But, in few words, I left this country with the strange feeling that this one is still searching its identity, whereas it is in full growth and construction, hesitating between Occident and Orient, or a different way that still need to be found. The population is not enough aware of its heritage and is most of the time looking for quick solution, but not very durable! A rich and beautiful nature can rub some ugly buildings, implanted in the middle of it, without any reflections, whereas the population gives no interests at all for its environment, and prefers massive movements (internal and touristic), much more easy to manage and profitable! But, on the other side, it is still possible to find some beautiful persons, ready to help you with no interests, from the moment that we are far away from touristic paths, which is more and more difficult!

 

This said, after few ferries from Bodrum to Athenas, passing by Cyclades and Dodecanese, here I am, in the heart of the Greece, who seems to be articulated around the Acropolis and ruins spread in the city from one part, and le Piree on another parts, which gives access to all Greek islands.

 

The rhythm seems so different from what I observed in Turkey. Here, the world "Mediterranean" takes its entire dimension. Islands offer a feeling of serenity, where ferries and boats are the only linked with the continents and the main attraction for locals, whereas whites facades with colored flaps (mainly blue) are closed between 1:00 PM and 3:00 PM.

 

Athens impresses with its past and the way it has been preserved and put now on evidence. The History is following the History, and it’s not difficult to understand it as everything is concentrated. Present is not so glorious and beautiful but it is still possible to forget it!

 

Tomorrow the road starts again, and my little calves are shaking in advance (as well as my posterior)...

 

Some photos have been added...



04/09/2011
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