L'Abeille

Le visa pour l’Iran vient d’être donné mais, suite à une incompréhension, il va nous falloir anticiper le départ de 10 jours… La sécurité en Afghanistan n’est pas non plus à son top, pas évident d’aller s’occuper régulièrement des chevaux.

Mais le bon côté des choses est que nous avons le visa ! Pour les chevaux, rien n’est fait tant qu’on n’est pas rentrés. On n’exclut toujours pas la possibilité de se faire rejeter à la frontière. D'autant que les nouvelles données par Ahad (un ami iranien) ne sont pas excellentes sur ce point. A priori, le transit des animaux est interdit en Iran. À trois semaines du départ, rien n'est fait, et le stress monte de plus en plus.

Nouveau coup dur. Une loi dont personne au ministère de l'Agriculture ne nous a parlé semble exister ! Il est interdit de sortir des animaux vivants d'Afghanistan... C'est reparti pour un tourbillon administratif avec (encore) une nouvelle raison de ne pas réussir à voyager avec nos chevaux ! Par moment, il est dur de réussir à garder une certaine motivation quand on se sent prisonnier d'une situation qu’on ne maîtrise pas.

On attend également les résultats de différents tests sanguins (pour les chevaux) que nous avons demandés en France. Ces tests sont indispensables pour tout passage de frontière. On croise les doigts. Sans un soutien d'un certain corps étatique (que je ne citerai pas), nous n'aurions pu les réaliser. Qu'il en soit remercié.

L'entraînement des chevaux continue, non sans heurts. Quelques chutes (cavaliers et chevaux) mais de beaux moments qui ne font qu'accroître mon espoir et mon envie de réussir ce voyage.

On est fin avril, et les papiers du Ministère de l'Agriculture viennent enfin d'être reçus ! Premier soulagement, mais, une fois de plus, ce n'est que le début des problèmes. Du côté français, tous les tests sanguins ont été réalisés et les chevaux sont « clean » ; ça, c'est fait ! Pour l'Iran, ce n'est pas suffisant. Il faut des papiers, encore des papiers, toujours des papiers... Aucune réponse claire. Et dans quatre jours, on essaie de passer la frontière (le 3 mai)... Inch'Allah !

The Iran's visa has been issued, but after a misunderstanding, we have to anticipate the departure of 10 days. On the other side, the security in Kabul is not so good, and it is a challenge to take care of horses on a daily basis.

But, to stay optimist: we have the visa! Despite the fact that, for horses, nothing is done until we are not on the other side of the border. We cannot exclude to be rejected at the border... Ahad (an Iranian friend) told us that he learned that officially, the transit of animals in Iran is forbidden. Three weeks before the departure, and the stress is going high, very high.

New hard moment! An unknown law seems to exist in Afghanistan, and consists to forbid the exit of all types of animals from Afghanistan. Let’s start again for a new administrative nightmare. Sometimes it is very hard to keep a motivation, to feel prisoner of a situation we do not control.

We are now waiting for some results of some blood's tests (for horses) from a French laboratory. Those tests are compulsory for all borders. We can only cross our fingers. Without the support of a French institution (I will not name it) we could not have done it. Thanks to him.

Training of horses is on-going, but is not an easy thing. Some falls (riders and horses), but some nice moments which increase hope and will to succeed in this adventure.

It is the end of April, and papers from the ministry of Agriculture have been received! First step done, but, it is only the beginning of a lot of problems. On the French side, we received all results for blood tests, and all our horses are "clean". For Iran, it is not enough, we need papers and papers... Still no clear answers, and in four days (3^rd of May) we will try to cross the border. Inch'Allah!